Mon adolescent ne va pas à la messe ; faut-il l’obliger ?

Il arrive un âge où il devient diffi­cile à des parents d’im­po­ser à leur enfant d’al­ler à la messe. L’im­por­tant pour eux est alors de se situer en témoins.

La ques­tion n’est pas d’abord d’obli­ger ou non d’al­ler à la messe, mais de rappe­ler à son enfant, quel sens elle a pour eux : le Christ invite et appelle. Il s’agit d’une invi­­ta­­tion qui attend une réponse du cœur et qui laisse donc entiè­re­ment libre la réponse. Ce que Dieu attend de parents, c’est de témoi­gner de son amour pour cha­­cun de ses enfants. Je peux dire : « Je tiens à ce que tu parti­cipes à la messe parce que c’est impor­tant pour moi. Mais sache que Dieu n’oblige personne à croire en son amour ». Je peux dire aussi : « Je ne t’oblige pas… mais sache que Dieu ne renon­­cera jamais à t’ai­mer et qu’il espé­rera toujours ta réponse libre ».

L’im­por­tant n’est pas d’être le maître qui oblige ou non, mais le témoin qui rend compte de sa foi. Car c’est la parole de foi, trans­mise de géné­ra­tion en géné­ra­tion par des croyants, parole qui permet d’en­trer dans le mystère de l’amour de Dieu, que l’Église célèbre dans l’eu­cha­ris­tie. L’idéal est que l’on aille à la messe en famille et que le dimanche soit un jour festif.