Pourquoi aller à la messe chaque dimanche ?

Pour les chré­tiens, le dimanche est un jour parti­cu­lier pour prier Dieu. Ils ne veulent pas manquer ce rendez-vous avec Dieu qu’est la messe du dimanche. Cepen­dant beau­coup de chré­tiens viennent très rare­ment à la messe. Ils disent : « Nous n’avons pas besoin de la messe pour être chré­tiens ». Ils n’ont peut-être pas assez cons­­cience de tout ce que la messe apporte à ceux qui y parti­cipent.

La messe nous fait vivre un rassem­ble­ment de croyants, tandis que dans notre vie quo­­ti­­dienne, nous sommes souvent plon­gés dans un monde indif­fé­rent à la foi. À la messe, notre prière est soute­nue par la prière de nos frères, par leur chant, leur recueille­ment, leur simple présen­ce… La litur­gie de la messe nous fait entendre des textes de la parole de Dieu qui éclairent notre vie et nour­rissent notre foi, textes que nous avons géné­ra­le­ment peu d’oc­ca­sions de lire et de médi­ter. Et la messe nous donne l’oc­ca­sion, chaque semaine, de parti­ci­per au sommet de l’amour de Dieu pour nous : le don de sa vie par le Christ. En commu­niant le dimanche, nous pouvons venir nous nour­rir de la présence du Christ et entre­te­nir sa présence dans notre vie. Nous pouvons venir puiser des forces à la source de l’amour et du don.

En fait par la prière, par les textes de la Bible et par la commu­nion au Christ, nous rece­­vons tout ce qu’il faut pour trans­for­mer peu à peu notre vie. La messe nous donne une force qui nous permet d’al­ler plus loin, d’être plus ouverts à tous, plus accueillants. Et plus heureux !

Fina­le­ment, plus nous compre­nons ce qu’est la messe, plus notre parti­ci­pa­tion n’est plus vécue seule­ment comme une obli­ga­tion… Mais elle devient une néces­sité. Nous deve­nons convain­cus qu’elle est indis­pen­sable à la vie chré­tienne. On ne peut vivre plei­ne­ment sa foi sans prendre part régu­liè­re­ment à la messe du dimanche. Sans l’eu­cha­ris­tie, notre foi risque de deve­nir théo­rique, de ne plus éclai­rer l’en­semble de notre vie et de ne plus lui appor­ter son dyna­misme spiri­tuel.