Pâques, au cœur de notre foi

En quelques jours, nous allons traver­ser à nouveau ce mystère pascal au cœur de notre foi.

Oui, le Fils de Dieu fait homme a été acclamé par nos voix versa­tiles comme le Roi qu’il est réel­le­ment à son entrée à Jéru­sa­lem au jour des Rameaux. Oui, il nous a montré ce que signi­fiait vrai­ment « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » en lavant nos pieds, Lui, le maître et Seigneur. Oui, il nous a aimé jusqu’à nous donner son corps, déjà livré pour nous le Jeudi Saint à la Cène comme le Vendredi Saint au Calvaire. Oui, il a subi nos trahi­sons à Geth­sé­mani ou dans les jardins du grand-prêtre, comme autant de coups de fouets et de clous qui le faisaient souf­frir. Pour­tant, Il nous avait choi­sis et aimés, nous, les Judas et les Pierre de tous les temps.

Mais l’amour de Dieu l’a sorti de la nuit du tombeau au matin de Pâques. Oui, l’amour a vaincu la haine, la vie éter­nelle ne se laisse pas submer­ger par le pouvoir de la mort. Et il nous entraîne dans sa victoire, par pure grâce, par amour, nous les pécheurs pardon­nés de tous les temps. Il nous a aimés jusque là.

Laurent, diacre