Témoignages

Dans notre page secteur, nous avons à cœur de vous faire connaître quelques membres actifs de notre groupement paroissial. A la demande de sœur Thérèse Agnès, responsable avec le père Baudoin de la catéchèse, quelques-uns sont venus témoigner auprès des enfants du caté de leur engagement pour faire vivre notre communauté dans la foi et l’espérance.

Ces témoignages étant très riches, nous vous en proposons trois et vous invitons à prendre connaissance des deux derniers le mois prochain.

 Être Catéchiste

Je m’appelle Valérie et je suis catéchiste depuis maintenant quatre ans. J’ai déjà été catéchiste, il y a vingt-cinq ans avec des lycéens mais c’était difficile de transmettre ma foi à des jeunes qui avaient peu d’écart d’âge avec moi et je manquais d’expérience. J’ai voulu être catéchiste car ma mère l’avait été avant pour mes frères et moi et je sais que cela avait été, pour elle comme pour moi, un échange extraordinaire.

Je voulais donc reproduire cette expérience. Aujourd’hui, je regrette de ne pas l’avoir fait avec mes deux grands mais je suis heureuse de pouvoir le faire avec ma dernière Lénaëlle de 11 ans.

C’est extraordinaire, l’échange que l’on a avec les enfants. Ils nous apprennent autant qu’on leur apprend. Leur spontanéité est parfois déconcertante mais surtout enrichissante, ils ont une vision des choses qui est extraordinaire et très pure. Au tout départ, je redoutais un peu de ne pas savoir m’y prendre, comment transmettre ma foi et faire découvrir aux enfants la parole du Seigneur ? Et puis, j’ai été, comme tous les catéchistes, très aidée et très encadrée. Nous avons régulièrement des réunions de préparation et nous avons des éléments sur lesquels nous pouvons nous appuyer (livres, dvd…).

Ce qui est drôle, c’est que certains enfants pensent que catéchiste, c’est notre métier mais je suis comptable dans un cabinet d’expertise-comptable et bénévole comme tous les autres catéchistes. Par contre, nous nous formons, nous apprenons ou réapprenons beaucoup avant de transmettre et surtout nous vivons notre foi et je pense que c’est important de montrer aux enfants que la foi se vit au quotidien, que le Seigneur est avec nous constamment.

Valérie Danzel

La préparation des couples au mariage.

C’est avec joie que nous avons répondu à l’appel de Sœur Thérèse Agnès pour témoigner, auprès des enfants du KT et de leurs parents, de notre nouvel engagement dans l’Eglise. Nous n’avons que vingt-neuf ans de mariage mais pour les enfants que nous avons rencontrés ce matin-là, c’est énorme ! Après dix à quinze années passées auprès des jeunes, en tant qu’animateur de catéchèse pour Monique et d’aumônerie pour moi-même Eric, nous avons décidé de nous engager ensemble vers une nouvelle mission : la préparation des couples au mariage. Nous avons rejoint l’équipe sur Meulan-Triel et suivi une formation « ABCDaire de la préparation au mariage » dispensée par le Diocèse.

La préparation au mariage, c’est non seulement accompagner les futurs mariés mais aussi les orienter pour toute leur vie à venir, car le mariage ce n’est pas une finalité en soi, c’est au contraire un commencement pour vivre une vie pleine et entière.

Lorsque l’on interroge les dix-sept couples de futurs mariés sur ce qu’ils attendent du mariage chrétien, ils répondent que c’est le véritable engagement, un engagement pour la vie. On ressent également chez ces jeunes, pour beaucoup assez éloignés de l’Eglise, qu’ils croient en quelque chose de supérieur qui les aidera à atteindre cet objectif.

Alors nous sommes là pour leur donner les quatre piliers du mariage chrétien qui sont le prérequis pour une union qui porte du fruit toute la vie :

  • la liberté, il faut que le « oui » soit un oui non contraint, et que ce soit un oui qui engage, qui demande de la volonté – « je veux être ton époux (se) » ;
  • la fidélité, c’est rester attentif à l’autre pour entretenir et faire grandir cet amour qui les a conduit à se marier ;
  • la fécondité, c’est accueillir les enfants que Dieu nous donne, mais aussi être au service des autres en particulier lorsque l’on ne peut pas avoir d’enfant ;
  • l’indissolubilité, c’est reconnaitre les grâces de Dieu et que tout peut être surmonté si l’on sait se mettre à son écoute.

Et si ces piliers sont indispensables pour construire son couple, de nombreux autres points sont également abordés pour les aider à durer dans leur couple. Mais surtout, on leur dit de ne pas hésiter à confier à Dieu ses joies et ses peines, à mettre Dieu dans les échanges du couple pour qu’Il les éclaire dans leurs choix. Ce nouvel engagement est très enrichissant, plein d’espoir et en plus cela nous a permis de nous replonger dans notre propre mariage et notre vie de couple. Nous espérons que les enfants et leurs parents que nous avons rencontrés garderont une belle image du mariage et que pour les couples non mariés, qui sait, peut-être que le désir de s’unir devant Dieu germera ou grandira….

Éric et Monique Bruget

Animatrice de chants

Ce qui m’a amené à devenir chantre ! J’ai appris la musique (solfège et harpe) enfant ainsi que le chant en chorale, j’aime chanter et je chante juste, don que Dieu m’a donné, et « Chanter c’est prier deux fois » disait saint Augustin. Je suis les cordes vocales dans le corps du Christ.

Au retour d’un pèlerinage à Taizé à 19 ans où on nous avait demandé de voir ce que l’on pouvait apporter sur nos lieux de vie, je suis allée voir ma marraine de confirmation qui était chantre dans ma paroisse et je lui ai demandé de me former, de m’initier. Mes parents animaient déjà eux aussi les chants à la messe.

Depuis ce jour j’ai animé dans toutes les paroisses où je suis passée : Carrières-sur-Seine, Chatou, Les-Mureaux et Meulan. Cela m’a permis aussi de connaitre très rapidement beaucoup de personnes.

En une heure, on chante maximum quinze chants pendant la messe. Maintenant avec toutes les nouvelles technologies « Youtube », vous pouvez apprendre les chants sans connaître forcément la musique ; alors si vous aimez chanter, venez le partager avec nous tous. Nous avons besoin de vous. Voilà ce que je peux dire.

Fraternellement

Claire Somme

Missionnée par l’Eglise pour rendre visite aux malades

Pourquoi rendons- nous visite aux malades ? Parce que Jésus nous a dit d’être proche de ceux qui souffrent, qui sont seuls, ou qui vivent une épreuve de leur vie. Nous allons les voir au nom du Christ. Comme Jésus l’a fait dans sa vie publique, nous écoutons les malades, en nous intéressant à ce qui leur est arrivé, à leurs tristesses et à ce qu’ils vivent sur le moment. Parfois, nous accompagnons le prêtre qui fait les mêmes gestes que Jésus pour guérir les malades. Il leur impose les mains et leur fait une onction d’huile pour que la force du Christ agisse dans leur faiblesse et les réconforte. C’est ce que l’Eglise appelle le sacrement de l’onction des malades. Cela donne beaucoup de paix et de joie intérieure.

S’ils sont croyants, nous partageons avec eux la Parole de Dieu, en lisant un passage d’évangile ou un psaume. Nous pouvons prier le « Notre Père », le « Je vous salue Marie » ou d’autres prières. Nous exprimons aussi simplement nos demandes, nos remerciements à Dieu comme avec un ami. Nous pouvons aussi parfois réciter le chapelet et chanter, si la personne le souhaite.

Est-ce que c’est une mission difficile ? Oui et non. C’est dur de voir des gens souffrir, mais comme nous venons avec le Christ dans nos cœurs, c’est léger et doux. Pour cela, nous prions avant et après les visites en remettant tout entre les mains du Père comme Jésus l’a fait lors de sa crucifixion.

En plus, comme nous sommes une équipe, nous échangeons sur ce qui a pu nous étonner, nous enthousiasmer, nous choquer ou nous rendre triste. En chaque malade, nous savons que c’est Jésus souffrant qui est caché et qui nous remercie de notre écoute et de notre présence.

Quand nous sortons d’une après-midi de visites, nous sommes remplis de l’Amour de Dieu. Les malades nous apportent beaucoup par leur simplicité, leur vérité, leur humanité. Nous aussi, nous sommes touchés par leur reconnaissance, leur affection, leur amitié et nous observons qu’ils nous aident à grandir dans la foi. Quelles merveilles fait le Seigneur dans la rencontre avec les malades !

Fabiola Bry

 

Mouvement Chrétien des Retraités

Dimanche 27 janvier, le MCR de Meulan était invité à témoigner de sa vitalité et de sa foi auprès des enfants du caté. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvées à quatre, Michèle responsable d’équipe, Annick, responsable de secteur, Claudia et moi.

Nous avons pris place dans un groupe constitué d’enfants et de parents et avons pris la parole. Tour à tour, nous leur avons dit que le MCR ressemblait un peu au caté, mais pour les anciens. Nous aimons venir aux rencontres mensuelles pour y retrouver un climat d’amitié et apprendre à mieux connaître Jésus. C’est important en tant que chrétien de ne pas rester tout seul mais de s’aider à entretenir l’espérance.

En tant que responsable diocésaine, j’ai répondu aux questions portant sur ce mouvement, indiquant que nous sommes 602 membres répartis en 44 équipes sur toutes les Yvelines. Il a été question de nos activités : rassemblement diocésain annuel, récollections, pèlerinages etc.

Nous avons encouragé les enfants à persévérer dans la foi qui est une source de joie et un soutien précieux dans les moments difficiles.

L’accent a été mis sur la douceur mais aussi l’exigence de l’amitié avec Jésus, qui pour nous est la partie la plus importante de nos vies.

Avec d’autres représentants d’activités de notre paroisse,  nous avons témoigné devant toute la salle. J’ai insisté sur la chance des enfants d’avoir découvert, grâce à leurs parents et aux catéchistes, combien Jésus les aimait. Mention fut faite du combat que les enfants auraient à mener s’ils voulaient rester fidèles dans un monde qui s’est largement détourné de Dieu.

Ce fut pour nous une expérience très agréable, de pouvoir partager ainsi avec les enfants curieux et intéressés et avec leurs parents, la foi qui nous habite et nous tient à cœur depuis si longtemps.

Marie-Agnès Mardoc

Christiane et Annick

extrait Les Echos de Meulan , n° 751