Monseigneur Luc Crepy, nouvel évêque de Versailles

Dimanche 11 avril, avait lieu en la cathédrale Saint-Louis de Versailles, la messe d’installation de Mgr Luc Crepy. Au début de la célébration, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, remet sa crosse à Mgr Crepy puis le mène à la cathèdre et l’invite à y prendre place. La cathèdre, siège liturgique réservé à l’évêque, signifie l’autorité de son enseignement et de son gouvernement pastoral. Elle relie symboliquement l’évêque à la mission reçue par les apôtres et leurs successeurs, en particulier par ceux qui l’ont précédé sur le siège épiscopal de Versailles.

Le diocèse de Versailles compte environ 1,5 million habitants, répartis sur 75 paroisses. Il dispose d’environ 180 prêtres, 40 diacres permanents et des milliers de bénévoles impliqués à différents niveaux des services de l’Église. Dans son diocèse des Yvelines, Mgr Crepy va découvrir des communautés pleines de vie et dynamiques. Un diocèse riche de sa très grande diversité. « C’est le département de tous les contrastes, atteste Mgr Bruno Valentin, évêque auxiliaire depuis 2019. L’évêque de Versailles doit être tout terrain, aussi à l’aise dans une liturgie traditionnelle que dans une messe rythmée de chants africains ».

Trois défis pour notre nouvel évêque, comme nous pouvons le lire sur le site du journal La Croix :

Mettre en valeur la foi des quartiers populaires

  • encourager les jeunes en leur donnant le réconfort de ne pas être seuls à croire et en montrant aux autres habitants du diocèse la ferveur qui anime les paroisses des cités ;
  • aider les enfants et les jeunes à ne pas avoir honte de l’Évangile et de leur foi ;
  • s’appuyer sur l’engagement des fidèles (important dans certains lieux comme Versailles, Chatou ou Saint-Germain-en-Laye) pour permettre aux zones les plus difficiles du diocèse de constituer un véritable tissu ecclésial, au service des locaux.

Prendre soin de son jeune clergé

Signe de la vitalité vocationnelle du diocèse, les Yvelines comptent une vingtaine de séminaristes en formation. Avec une moyenne d’âge de 52 ans, le clergé versaillais est nettement plus jeune que celui du reste de l’Hexagone. La quasi-totalité des séminaristes viennent des zones où le catholicisme « familial » est le plus ancré. Ce dynamisme vocationnel ne doit toutefois pas masquer les difficultés traversées ces dernières années.

Maintenir l’élan d’évangélisation

Le diocèse de Versailles a particulièrement mis en avant le devoir d’évangélisation des chrétiens. Dans la foulée du synode diocésain de 2010-2011, a été créée une École pour Servir l’Évangélisation (ESE). Si le diocèse a parfois l’image d’être un haut lieu du catholicisme français, ce n’est pas pour autant que la mission n’y a pas sa place. L’annonce de l’Evangile peut se faire dans bien des occasions.

« Le chemin, ensemble, commence ! » comme l’a déclaré Mgr Luc Crepy, lors de son interview du 15 avril sur la chaîne YouTube du diocèse.

Grande joie pour notre diocèse !

Annick et Christiane

extrait des Echos de Meulan 592