Particulier… commun… extraordinaire…

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Il n’y a qu’un prêtre : le Christ. Et par notre baptême, nous participons, vous et moi, à son unique sacerdoce. Et oui, rappelez-vous du jour de votre baptême : « tu es membre du corps du Christ et tu participes à sa dignité de prêtre, de prophète et de roi ». On appelle cela le sacerdoce baptismal. C’est donc parce que je suis baptisé que je suis appelé, à la suite du Christ, à poser un regard bienveillant sur l’être humain. Non pas parce que je suis extrêmement généreux…

C’est parce que je suis baptisé, et combien plus encore parce que je suis confirmé, que je suis engagé à m’occuper du faible, du pauvre, de l’étranger, qu’il soit migrant ou réfugié… Non pas parce que je suis un être exceptionnel…

C’est parce que je suis baptisé que je suis appelé à m’occuper de ces hommes qui fuient leur pays parce qu’ils n’ont pas à manger ou qu’ils sont persécutés. Non pas parce que j’ai un peu de temps libre…

En vivant le baptême, chaque chrétien participe à cet unique sacerdoce du Christ, soit de manière « particulière » comme un ministre ordonné ; soit dans le sacerdoce « commun » des fidèles.

Au sein de celui-ci, c’est encore le baptême qui vous donne à vous laïcs, de recevoir des ministères « extraordinaires ». Savez-vous que si, vous et moi, nous distribuons la sainte communion à la messe, c’est parce que nous sommes baptisés.

Non pas parce que je suis un homme, non pas parce que je suis prêtre, mais parce que, homme ou femme, nous sommes baptisés. Quelle grâce que ce baptême ! Que nous soyons « commun », « extraordinaire » ou « particulier » c’est par la grâce baptismale que le sacerdoce du Christ se rend présent sur notre terre.

Père Matthieu Berger +


Inten­tions du Saint Père pour novembre 2016

Univer­selle : Pour que les pays qui accueillent des réfugiés et déplacés en très grand nombre soient soutenus dans leur effort de solidarité.

Pour l’évan­gé­li­sa­tion : Pour que dans les paroisses, prêtres et laïcs collaborent au service de la communauté sans céder à la tentation du découragement.