Notre-Dame de l’Assomption à Gaillon-sur-Montcient

L’église : Ce sanctuaire est l’une des 17 églises paroissiales construites de 1156 à 1163 par le comte de Meulan, Galéran II, et son épouse Agnès de Montfort à la suite d’un vœu. L’édifice est voûté d’ogives dès sa conception mais le chœur à abside ronde est remplacé au XIIIe siècle par un chevet carré à bas-côtés qui occupe toute la largeur du transept ; ses voûtes, qui ne sont pas épaulées d’arcs-boutants, s’écroulent et doivent être refaites au XVIe siècle à un niveau inférieur. L’église conserve son portail roman, cintré, sans linteau ni tympan. Le clocher carré supporte une flèche octogonale pourvue de quatre pyramidions originaux par leur forme, puisqu’ils sont coniques.

Commençons par un petit tour de l’église

Maintenant, entrons à l’intérieur

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Fonts-baptismaux (XII ème siècle) :
Contemporains de la construction de l’église, les fonts baptismaux révèlent une forme rare d’amande et sont sculptés d’un décor très dépouillé de style roman. Chaque face est ornée d’un motif végétal longtemps assimilé à la fleur de lis et entouré de deux lignes de zigzag, peut-être le symbole de l’eau du baptême.

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Vierge à l’Enfant (XVI ème siècle) :
Cette statue est un exemple de Vierge trinitaire : Marie y est représentée portant sur son bras gauche l’Enfant, dont la tête a été cassée, et tenant dans sa main droite un élément longtemps pris pour un bouquet de fleurs, avant qu’une restauration le débarrasse de ses nombreuses couches de badigeon et permette de l’identifier comme Dieu le père et le Saint-Esprit.

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Christ en croix (XVI ème siècle) :
Si l’autel et le retable en bois de l’église paroissiale datent du XVIIIe siècle, il semble que le Christ en croix soit antérieur et relève d’un courant d’art populaire du XVIe siècle, assez répandu dans la région.

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