Dimanche de la Parole de Dieu

Le dimanche 26 janvier prochain, c’est le dimanche de la Parole de Dieu instaurée récemment par le pape François. Il y aura une heure avant les messes de Vaux, Meulan et Triel (dimanche matin) un temps de partage (type lectio divina) et des vêpres chantées avant la messe des jeunes le dimanche soir à Triel.

Ce temps de partage s’effectuera en puisant dans l’évangile du dimanche 26 janvier (Mt 4, 12-25), selon le schéma qui est proposé ci-dessous.


Bonne Nouvelle de Saint Matthieu (IV, 12 à 25)

 (Après son combat contre le démon dans le désert, Jésus inaugure son ministère de lumière au milieu de la nuit des croyances et des souffrances de tous les peuples, de toutes les nations. Les disciples qui suivent Jésus sont directement témoins de Jésus Parole en actes).

12 Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée. 13 Il quitta Naza­reth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les ter­ri­toires de Zabulon et de Nephtali. 14 C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :

15 Pays de Zabulon et pays de Nephtali,
    route de la mer et pays au-delà du Jourdain,
    Galilée des nations !
16 Le peuple qui habitait dans les ténèbres
    a vu une grande lumière.
    Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort,
    une lumière s’est levée.

17 À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »

18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. 19 Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » 20 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. 21 De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. 22 Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent.

23 Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. 24 Sa renommée se répandit dans toute la Syrie. On lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés. Et il les guérit. 25 De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l’autre côté du Jourdain.

 

Déroulement du temps de lectio divina
(bien respecter chaque temps)

  1. Prière. Quand un groupe est constituée de 8 à 10 personnes maximum, on fait silence quelques secondes : chacun demande intérieurement la grâce de bien écouter et recevoir la Parole de Dieu.

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  2. Scrutation. Une personne lit le texte. Silence pendant lequel chacun relit person­nel­lement. Il peut être lu à haute voix une deuxième fois.
  3. Temps du partage. Chacun dit une interpellation du texte dans sa vie de chrétien aujourd’hui, ce qui le touche en particulier dans telle parole ou attitude de Jésus. Il s’agit surtout de s’écouter pour se nourrir de cette Parole partagée qui devient comme une nourriture. On peut dire une question ou une difficulté à recevoir telle phrase, tout en se disant qu’il ne s’agit pas d’entamer un débat ou de faire des commentaires.
  4. Interpellation. Temps de silence, pendant lequel chacun s’interroge  sur ce que le Seigneur lui révèle ou lui dit à travers ce passage. Puis chacun partage à ses frères et sœurs le fruit de son écoute : « Je crois que Dieu me dit cela… ».
  5. Intercession. À partir de la parole entendue personnellement du Seigneur, chacun prépare et exprime une réponse sous forme de prière adressée à Dieu et exprimée en « je ».
  6. Conclusion. Tout confier ensemble avec un refrain, un Notre Père, …

« La lectio divina constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la lectio, qui consiste à lire et relire un passage de l’Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la meditatio, qui est comme un temps d’arrêt intérieur, où l’âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd’hui pour la vie concrète. Vient ensuite l’oratio, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la contemplatio ; celle-ci nous aide à maintenir notre cœur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l’obscurité, jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans nos cœurs » (2 P 1, 19). »

Benoît XVI, le 22 juin 2006